What is inside your period products

À l'intérieur de vos protections menstruelles : ce que vous devez (vraiment) savoir

Vous êtes-vous déjà demandé ce que contiennent réellement vos tampons ou serviettes hygiéniques ? Contrairement à la plupart des produits de soins personnels, l’emballage des protections menstruelles ne mentionne souvent pas leurs ingrédients. Ce manque de transparence peut être préoccupant, d’autant plus qu’aucune réglementation n’impose aux marques de révéler la composition complète de ces produits, sauf s’ils contiennent l’un des 26 allergènes reconnus.

Nous pensons qu’il est important de sensibiliser à ce sujet, tant pour notre santé que pour l’environnement. Les protections menstruelles traditionnelles peuvent être nocives pour la santé des femmes et sont également jetables, ce qui contribue de manière significative à la pollution dans le monde. En moyenne, une personne utilise environ 250 protections menstruelles par an pendant plus de 35 ans, et chaque serviette met jusqu’à 500 ans à se décomposer (autant qu’une bouteille en plastique) — les chiffres s’accumulent rapidement !

Alors, que contiennent réellement vos serviettes et tampons ? Découvrons ensemble leurs ingrédients et explorons des alternatives plus saines, respectueuses à la fois de votre corps et de la planète.

De quoi sont faites les protections menstruelles traditionnelles ?

En examinant un paquet de serviettes hygiéniques ou de tampons, vous remarquerez peut-être un détail manquant : la liste des ingrédients ! En effet, les fabricants ne sont pas obligés de divulguer les matériaux utilisés, sauf s’ils contiennent certains allergènes. Sur la base de recherches et d’informations issues des sites officiels des marques ou des associations de consommateurs, voici ce que l’on retrouve généralement dans les protections menstruelles traditionnelles non biologiques :

Serviettes hygiéniques et protège-slips :

  • Couche supérieure : Généralement composée de fibres synthétiques (polypropylène non tissé), dérivées du plastique.
  • Couche secondaire : Souvent fabriquée à partir de dérivés plastiques pour diriger le flux menstruel.
  • Cœur absorbant : Typiquement constitué de fibres de cellulose (bois ou autres matières organiques) et peut contenir des microbilles absorbantes ou des parfums.
  • Couche imperméable extérieure : Conçue pour éviter les fuites, elle est généralement en fibres synthétiques comme le polyéthylène ou le polypropylène.
  • Couche adhésive : Permet de fixer la serviette et contient souvent des dérivés plastiques ou un film de cellulose compostable.

D’autres ingrédients couramment retrouvés incluent le coton, des polymères super-absorbants synthétiques (SAP), du chlore, de la viscose, des colorants, des phtalates, de l’aluminium, de l’alcool, et même des pesticides comme le glyphosate. Beaucoup de ces composants sont dérivés du pétrole et certains sont classés comme perturbateurs endocriniens.

Tampons :

  • Couche absorbante : Généralement composée de fibres de cellulose (coton ou viscose) ou de fibres synthétiques.
  • Cœur : Fabriqué à partir de coton ou de viscose.
  • Ficelle : Peut être en coton, polyester ou polypropylène.
  • Enveloppe extérieure : En plastique pour des raisons d’hygiène, et si un applicateur est utilisé, il est souvent en plastique également.

Les tampons peuvent aussi contenir des parfums, du chlore et d’autres matériaux synthétiques. De plus, ils peuvent contenir des dioxines, des polluants libérés lors du processus de blanchiment.

Les risques pour la santé liés aux produits menstruels

Bien que ces ingrédients soient présents en faibles quantités, les recherches sur leurs effets à long terme restent limitées. Une exposition prolongée à certains produits chimiques peut provoquer des réactions allergiques, des irritations cutanées ou des infections. L’utilisation de perturbateurs endocriniens dans les protections menstruelles soulève des inquiétudes quant à leur lien potentiel avec des problèmes de fertilité et un risque accru de cancer.

Produits menstruels externes

Aucun risque sanitaire majeur n’a été directement associé aux protections externes, mais leur contact avec la zone intime peut provoquer des allergies, des démangeaisons ou des infections. Ils peuvent aussi perturber l’équilibre naturel du pH vaginal, affaiblissant ainsi les défenses du corps contre les bactéries. Si vous remarquez des symptômes inhabituels après vos règles, consultez un professionnel de santé.

Produits menstruels internes

Les tampons présentent des risques similaires, notamment des irritations, des démangeaisons et des réactions allergiques. La présence de perturbateurs endocriniens pourrait aussi avoir un impact sur la santé reproductive à long terme.

Syndrome du choc toxique (SCT)

Le SCT est une affection rare mais grave souvent associée à l’utilisation de tampons. Bien qu’il puisse toucher n’importe qui, les utilisatrices de tampons courent un risque plus élevé, car l’usage prolongé de protections internes (tampons ou coupes menstruelles) peut favoriser la prolifération de bactéries dangereuses. Pour réduire le risque :

  • Lavez-vous les mains avant d’insérer ou de retirer un tampon, une coupe menstruelle ou tout autre produit interne.
  • Utilisez des tampons adaptés à votre flux.
  • Changez de tampon toutes les 4 à 6 heures.
  • Stérilisez votre coupe menstruelle entre chaque cycle.
  • Évitez d’utiliser des protections internes pendant la nuit.

Des alternatives plus saines

Il existe des alternatives plus saines et plus respectueuses de l’environnement. Les produits menstruels biologiques (comme les serviettes et tampons en coton bio) sont fabriqués à partir de matériaux évitant l’usage de pesticides et de produits chimiques synthétiques. Ces protections sont généralement composées de fibres 100 % naturelles, ce qui les rend hypoallergéniques et beaucoup plus douces pour la peau.

Pour celles qui recherchent des options plus durables, les protections réutilisables comme les culottes menstruelles (avez-vous entendu parler de Bonnie , elles sont fabriquées localement ? 🙂), les coupes menstruelles et les serviettes lavables sont d’excellentes alternatives. Non seulement elles sont meilleures pour la santé intime, mais elles sont aussi plus écologiques.

Les protections menstruelles classiques peuvent sembler pratiques, mais leurs ingrédients cachés et leurs risques potentiels nous incitent à repenser ce que nous utilisons pour notre corps. Heureusement, il existe des alternatives plus saines et transparentes, comme Bonnie les culottes menstruelles ((visitez notre boutique en ligne). En choisissant des protections biologiques ou réutilisables, nous pouvons préserver notre santé tout en réduisant notre impact environnemental.

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